ARTICLE I- La relation du Praticien ou Thérapeute en psychothérapie avec les Patients : Elle est professionnelle, essentiellement dans la vision du bien-être du Patient et s'interdisant toute promesse de guérison illusoire. Le Praticien s'adapte à la demande des Patients respectant leur rythme, tout en valorisant le potentiel positif en les aidant à le découvrir et le laisser éclore. La thérapie se fait dans la confidentialité du secret professionnel.
ARTICLE II- Avec empathie et don du meilleur de soi-même : L'exercice de la thérapie se pratique avec une pleine compréhension et dans une écoute active bienveillante en pleine conscience sans sous-estimer l'importance d'une séance.
ARTICLE III- Avec respect et acceptation des Patients et de leur liberté individuelle : Le respect et l'acceptation des Patients s'exerce par delà toute différence culturelle, politique, religieuse, sociale, raciale et de personnalité ou caractère, dans un accueil pleinement inconditionnel, quels que puissent être les handicap ou état de santé ainsi que la réputation des Patients, et les sentiments propres que le Praticien peut éprouver à leur égard, faisant preuve en toute circonstance de neutralité avec absence de prosélytisme de ses convictions et idéaux quels qu'ils soient.
ARTICLE IV- Avec reconnaissance de la relation pour l'efficacité de la thérapie : Sans influence pour exploiter les Patients financièrement ou sexuellement, émotionnellement ou à son propre avantage ou de ses besoins propres. Le Praticien doit s'abstenir de tout passage à l'acte (violent verbal ou physique, sexuel, etc...) et de tout autre forme d'abus de pouvoir.
ARTICLE V- Avec pleine cohérence de la parole à l'action pratique thérapeutique : Le Praticien se doit de dire et expliquer ce qu'il fait, et de faire ce qu'il dit en toute cohérence et congruence, car cela conduit à une relation de confiance mutuelle fondamentale à toute thérapie. Ainsi, de la même manière, au cours de la thérapie tout choix de tel ou tel outil se fera d'un commun accord avec les Patients, pouvoir en proposer d'autres, ou même diriger vers un autre Praticien le cas échéant si nos limites et outils de compétences professionnelles sont atteints.
ARTICLE VI- Contrat moral : Que ceux-ci soient verbaux ou par écrits, explicitent avec clarté les honoraires, les modalités de paiement, les annulations de consultation de la part des Patients comme du Praticien, les congés. La durée de la thérapie, la fin de la thérapie et l'envoie vers un autre Praticien sont l'objet d'une discussion avec les Patients en recherchant un accord mutuel.
ARTICLE VII- Limites, compétences, travail sur soi, supervision, formations et échanges avec des pairs : Le Praticien connait et respecte ses limites dans ses compétences, il réalise un travail sur soi profond en continu, ainsi qu'une supervision d'un pair et des formations complémentaires. Aussi, persévère dans les échanges pratiques avec d'autres Praticiens en réseau de manière à travailler en synergie, c'est un enrichissement permanent au contact des autres et indispensable à traiter l'être humain dans sa globalité.
Annie Galbes-Gueudet